Faciliter la mobilité et l’accès à l’emploi

Les déplacements, l’accès à l’emploi et à certaines activités peuvent être compliqués pour les personnes handicapées. Pour y faire face, la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) ouvre l’accès prioritaire à certaines mesures d’aides à l’emploi et à la formation. La carte mobilité inclusion (CMI) permet quant à elle de faciliter les déplacements (priorités d’accès, places assises, places de stationnement réservées, tarifs réduits et services gratuits dans les transports) afin d’éviter l’isolement des personnes en situation de handicap.

Lutter contre la précarité financière

La perte d’autonomie liée au han­dicap, qu’il soit physique ou mental, peut conduire à la préca­rité de ceux qui y sont confrontés. Pour y remé­dier, des aides financières sont attribuées selon la situation de chacun (âge, revenus, niveau de handi­cap…). L’allocation aux adultes handicapés (AAH), procure un revenu mini­mum de 900 euros, auquel peut s’ajou­ter le complément de ressources (CPR). La prestation de compensation du han­dicap (PCH) finance les besoins liés à la perte d’autonomie : aménagement du logement et du véhicule, aides hu­maines, matérielles et animalières. L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH), a quant à elle pour vocation d’aider les parents ayant la charge d’un enfant en situation de handicap.

Enfin, partout en France, les associa­tions jouent un rôle fondamental dans l’insertion des personnes handicapées. Leur implantation locale leur permet d’avoir une bonne connaissance des besoins et des ressources existantes (cf encadré ci-dessous).

D’après Isabelle Coston

  • Entretien avec Laetitia Zampese, Directrice Générale de l’ADSEAO (Association Départementale de Sauvegarde de l’Enfance à l’Adulte de l’Oise), le Centre de ressources petite enfance et handicap : une initiative locale pour aider les parents d’enfants handicapés

Présentez-nous le Centre de Ressources Petite Enfance et Handicap

Il y a 3 ans, nous avons organisé une table ronde sur la place du parent d’un enfant en situation de handicap. Nous nous sommes aperçus, au fil des témoignages, que les parents se sentaient peu écoutés, notamment lorsque l’enfant était porteur d’un handicap non visible, comme l’autisme par exemple. Face à ce constat, l’ADSEAO a créé une cellule spécifique, le Centre de Ressources Petite Enfance et Handicap grâce au financement de la Caf de Beauvais.

Quel rôle tient le centre auprès des parents ?

Le centre s’adresse aux parents dont l’enfant est porteur d’un handicap psychique ou physique avéré ou supposé. En premier lieu, il les accompagne dans la démarche de reconnaissance du handicap. En France, il existe des dispositifs de qualité pour prendre en charge les enfants en situation de handicapés mais les familles sont parfois mal orientées et perdent un temps précieux dans la prise en charge. Le centre agit aussi pour l’intégration de l’enfant en collectivité petite enfance et intervient pour orienter les parents vers les soins et les médecins adaptés à la pathologie de leur enfant. Notre volonté est de faciliter le quotidien de la famille accueillant un enfant aux besoins spécifiques. Nous déterminons le périmètre de notre action de courte durée avec les parents. Nous sommes en lien avec tous les services sociaux, médicaux, médicosociaux, de droit commun du département et des départements limitrophes afin d’offrir une proposition d’aide et d’interlocuteur la plus adaptée possible aux besoins du petit enfant porteur d’un handicap.

Pour en savoir plus : www.adseao.asso.fr 03 44 06 04 04